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C'est que du politique
26 février 2019

Le doigt sur la couture

Les Français doivent « y participer activement et faire entendre leur voix » ! Et en même temps, Marine Le Pen a publié sur Twitter un drapeau de l’Union Européenne sur fond jaune, en référence au mouvement des « Gilets Jaunes ». « L’Europe des peuples a maintenant son étendard ». Les douze étoiles sont bleues, sur fond jaune, pour rappeler le mouvement populaire des « Gilets Jaunes ». « Arrestations arbitraires d’opposants, démocratie confisquée : les mondialistes écrasent les citoyens ! Charles Platiau : « L’ex-socialiste (dura L’ex sed L’ex : La loi LREM est dure, mais c’est la loi LREM) de la ruralité de Saône-et-Loire Griveaux charge l’opposition à LREM en vue des européennes. La profession de foi de Blaise (à l’aise) estime que Mélenchon, Le Pen, Wauquiez et Faure sont des faussaires de la politique ! Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter. Trois ans plus tard, ce jeune socialiste prendra à son tour la mairie de Lorient, toujours parrainé par Yves Allainmat. Le Drian n’est alors pas membre de la franc-maçonnerie. Si le principal intéressé n’a jamais voulu s’exprimer publiquement sur la question, il apparaît qu’il serait entré au Grand Orient lorientais, via Yves Allainmat, en 1982. Soit plusieurs mois après son accession à l’hôtel de ville ». Dans ce numéro du Mensuel du Morbihan, on apprend également qu’à Vannes on trouve plus de sept obédiences, dont le Grand Orient. Près de 350 francs-maçons fréquentent le Temple unique, situé à Saint-Avé. A Lorient, sept obédiences également, dont le Grand Orient. De deux loges et 120 frères dans les années 1960, la franc-maçonnerie lorientaise compte au moins douze loges aujourd’hui, pour environ 350 membres, répartis dans trois temples différents. Tout cela est bien gentil mais il serait très utile de connaître l’identité des membres de ces loges - comme l’exige la transparence de notre société moderne. Ainsi beaucoup de choses s’éclaireraient : telle décision de justice, tel arrangement électoral, telle attribution de marché public, telle remise de Légion d’honneur, telle combine entre députés et sénateurs… On veut des noms ! La force des francs-maçons : leur capacité à fonctionner en réseau au-delà de leur appartenance politique. Un exemple : Paul Anselin, homme « de droite » et ancien maire de Ploërmel appartenant à la Grande Loge nationale de France, accomplit des missions pour Charles Hernu et Jean-Yves Le Drian. Tous deux ministres de la Défense nationale et hommes « de gauche ». Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a, ce dimanche dans Le Parisien, remis une couche de cette justification philosophique. Cette citation est un lieu commun de la pensée libérale. Elle déclare que si un homme a faim, il lui est plus utile de lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson. Citer Confucius n’est pas anodin. Le penseur chinois n’est pas qu’une aimable référence d’une « philosophie orientale » à la mode, c’est le pilier du conservatisme de la Chine impériale. C’est une pensée du respect des hiérarchies et de l’ordre. Or, rien n’est plus contestable, en vérité. Apprendre à pêcher, est-ce vraiment la solution contre la faim ? En réalité, si « l’homme pauvre » a faim, ce n’est pas parce qu’il ne sait pas pêcher, c’est parce qu’on a rendu son savoir de pêcheur inutile. Et qu’il ne peut plus vivre de l’activité qu’on lui propose. Pendant trente ans, ceux qui se sont repus de dépenses fiscales et d’avantages fiscaux, ceux qui ont exfiltré leur richesse à l’étranger, ceux qui ont délocalisé, ont détruit des savoirs-faire et n’ont pas investi dans la population française. Et puis ils se tournent maintenant vers le pauvre en le jugeant responsable et en lui faisant la leçon. Le chef de l’Etat a répondu en bloc, rappelant sa mesure-phare, le dédoublement des classes de CP dans les quartiers défavorisés et s’élevant contre « la morphine » des dépenses publiques qui ne corrige pas les problèmes. En revanche il a esquissé un mea culpa sur la suppression des emplois aidés, en reconnaissant que cette mesure avait posé « un vrai problème pour beaucoup d’associations et de villes ». Pour en atténuer les effets, il a annoncé vouloir lancer « un grand plan pour les petites associations » afin de « booster » le tissu associatif, une demande qui selon lui ressort du grand débat. Il s’est ainsi dit prêt à envisager des « emplois francs associatifs », sur le modèle des emplois francs pour le secteur privé, un dispositif d’aide aux entreprises qui recrutent des résidents des quartiers défavorisés. Il a aussi dit vouloir accorder aux petites associations des subventions pluriannuelles, une demande récurrente du secteur associatif. Vers un référendum ? Comme lors des débats précédents, le chef de l’Etat a rapidement laissé tomber la veste dans la salle surchauffée. Sur la finalité du grand débat, il a concédé qu’il « y a des choses qu’on n’avait pas suffisamment vues. » « Si on avait tout bien fait, sincèrement il n’y aurait pas eu cette crise. Et je parle pour nous tous collectivement depuis des décennies. Donc il faut avoir beaucoup d’humilité dans ces moments-là », a-t-il ajouté. Avant l’Essonne, Emmanuel Macron a commencé à recevoir lundi matin les responsables des partis afin d’élaborer une issue à la crise des « gilets jaunes », y compris par un référendum, une hypothèse vivement débattue. Le Journal du dimanche affirme que le président de la République serait tenté de convoquer un tel référendum dès le 26 mai, jour des élections européennes.

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